«[…] pour ses travaux exceptionnels en physiologie, en génétique et en régénération, et notamment pour son importante étude «La variation» publiée en 1950.»
Dans sa monographie récompensée, E. Guyénot montra d’abord comment des modifications du matériel génétique induisent chez tous les organismes des formes toujours nouvelles. Il étudia ensuite les résultats d’expériences d’induction de mutations par des agents chimiques et des rayons ionisants, pour se pencher finalement sur les mutations survenant dans la nature. Il procéda ici à une approche biométrique menée dans le cadre de populations et dans le contexte global d’une phylogenèse. A relever les performances exceptionnelles d’E. Guyénot dans d’autres domaines, comme ses études des chromosomes en optique électronique (noyaux d’ovocytes de tritons), ses travaux en physiologie hormonale (urine de femelles portantes de cobayes) et ses analyses des phénomènes régénératifs (néoformations à partir du matériel cellulaire, notamment chez le triton).